Mes recherches actuelles portent sur la dynamique des flux piétons dans les gares. Les systèmes de transport ont une capacité de transport qui dépend de plusieurs facteurs, incluant la capacité des véhicules et leur fréquence de passage, mais aussi la capacité des gares à permettre l’accès des voyageurs aux services et leur passage d’un service à un autre, ainsi que les attentes respectives des voyageurs et des véhicules. Les aménagements piéton qui sont exploitées à la limite de leur capacité provoquent la congestion des espaces et des accès aux quais aux heures de pointe. Ces congestions sont plus critiques dans les zones ou il y a un conflit entre les flux montants et descendants tel que les éléments verticaux (escalator, escalier, ascenseur). Elles perturbent les opérations ferroviaires relatives à la circulation des trains et peuvent engendrer des retards sur l’ensemble d’une ou plusieurs lignes.
Dans un système de transport en commun de masse, les flux de voyageurs sont massifs et les circulations de trains sont intenses. Une gare fortement sollicitée constitue un sous-système particulièrement exposé à la congestion. Afin de minimiser le risque de congestion dans les gares qu’il gère, je vise à mieux comprendre le flux des voyageurs qui transitent dans les différentes installations dans le but d’optimiser l’évolution des gares.
Biographie, parcours
Après un Master en génie mécanique et civil, j’ai soutenu, en janvier2016, ma thèse de doctorat en génie civil, intitulée « Dynamique des foules: modélisation du mouvement des piétons et forces associées engendrées », sous la direction de Pierre Argoul et l’encadrement de Gwendal Cumunel.
À la suite de mes travaux de thèse, j’ai rejoint l’équipe de la chaire STIF du LVMT dans le cadre d’un post-doc. Mes travaux consistent à développer la connaissance sur les méthodes d’observation, modélisation et supervision des flux piétons en gare.